THE RISING OF THE SHIELD HERO

THE RISING OF THE SHIELD HERO

Staff

Réalisateur: Takao Abo
Structure de la série: Keigo Koyanagi
Script: Keigo Koyanagi et Ohine Ezaki
Storyboard: Satoshi Mori, Seung Hui Son, Takao Abo et Yuka Kuroda
Musique: Kevin Penkin
Character Design: Masahiro Suwa
Directeur de l’animation en chef: Masahiro Suwa
Réalisateur 3D: Yuushi Koshida
Directeur du son: Fumiyuki Go
Directeur de la photographie: Yukiyo Kajiwara
Producteurs: Hiroyasu Taniguchi, Jun’ichirō Tamura, Kenichi Tokumura, Mitsuhiro Ogata, Naoki Kishida, Nobuhiko Kurosu, Sho Nakata, Takashi Tachizaki, Toyokazu Nakahigashi, Yasuhiro Nakajima, Yutaka Kashiwagi
Producteur de l’animation: Muneki Ogasawara
Couleur: Anna Okamatsu
Montage: Hitomi Sudō

Studios: Kinema Citrus, Orange, Inspired

D’après la série de romans Tate no yūsha no nariagari d’Aneko Yusagi

Sypnosis : 

Alors que Naofumi, simple étudiant de son état, lisait un livre dans la bibliothèque de son université, il se fait téléporter dans un autre monde où magie et monstres sont monnaie courante. Et il n’est pas seul ! Lui et trois autres personnes y sont invoqués en tant que héros. Alors que ses comparses héritent d’un arc, d’une lance ou d’une épée, Naofumi, lui, se voit attribuer… un bouclier ! Il essaie tant bien que mal de progresser dans ce monde qui lui est étranger avec son bouclier pour seule arme mais c’est sans compter le fait qu’une bien mauvaise réputation soit attachée au héros au bouclier sans qu’il ne sache pourquoi…

Critique : 

The Rising of the Shield Hero démarre avec le schéma assez classique d’un jeune homme normal se retrouvant projeté dans un univers de fiction, en l’occurrence. Tout est là: un royaume en péril à sauver, un groupe de héros élus, chacun à un statut précis défini par son arme, un système d’expérience et de niveaux à passer pour s’améliorer, etc. . Sauf que le protagoniste se retrouve dans la mouise quand sa coéquipière la lui fait à l’envers. Qu’à cela ne tienne, que tous ces gros noobs et PNJ à la gomme aillent se faire voir, il va partir seul se renforcer. Bon ok, il ne parle pas comme ça, mais j’aurais bien aimé qu’il balance quelques phrases typiques de gamers qui aiment bien se lyncher entre eux. Bref, tout le monde s’acharne contre lui, si bien qu’il devient presque une cible à abattre.

Le début de cet anime demeure percutant. Notre héros en prend gratuitement plein la figure et devient cynique au possible se protéger psychologiquement et quand même accomplir ce pourquoi on l’a fait venir dans ce monde. L’empathie se met très vite en place entre nous et lui, devant l’injustice sévère qu’il subit et on ressent sa peine.

Les dix premiers épisodes restent un minimum intéressants grâce aux tâches ingrates qu’accomplit Naofumi, qui viennent apporter une belle critique aux récits héroïques, ou de vaillants guerriers libèrent un village menacé mais ne se soucient pas des conséquences de leurs actes. Mais par la suite, la série devient de plus en plus plan-plan. Une petite tentative de relancer l’intérêt semblait poindre du bout de son nez, avec le personnage de Fitoria, mais cela est vite retombé à l’eau.

Quant au travail visuel, il est bon dans l’ensemble. L’animation, les personnages et les décors sont soignés. On aura droit aussi à quelques combats plaisants, grâce aux capacités variées du bouclier de Naofumi. Cependant, à nouveau l’intérêt de la série se résume à lui car les autres héros semblent de grosses brêles à côté, pourvues de max deux ou trois techniques.