Bleach Rebirth of Souls

Bandai Namco signe le retour d’un membre des Big Three ! Quatorze ans après l’ultime jeu de la licence « Soul Resurreccion » sur playstation 3, les promesses sont-elles tenues ? C’est ce que nous allons essayer de voir dans ce nouveau test.

Honorable shinigami

L’histoire de Rebirth of souls reprend les grandes lignes de l’animé avec une durée de vie plus que correcte dépassant les 20h de jeu, un mode story principal classique ainsi que des histoires secrètes, développant le background de chaque membre du monde des vivants, de la soul society ainsi que des Hueco Mundo. Techniquement, si vous connaissez les différents arcs sous le bout des doigts, vous ne serez pas vraiment dépaysé, l’intérêt se révèle surtout dans ce que proposent les arcs alternatifs du mode secret. On retrouve les seiyu pour une VO de qualité, ainsi que l’ost de l’animé pour plus de punch pendant les combats, ainsi que l’ambiance & l’humour caractéristique du manga.

Un gameplay sympa mais rigide

Ce nouvel opus de Bleach opte pour des combats rapprochés avec pour but d’exploiter au maximum les pouvoirs des shinigamis, des attaques dévastatrices qui donnent de bonnes sensations pendant les vs, mais malheureusement des combos basiques et des déplacements lents qui manquent parfois d’explosivité, possiblement un souhait des développeurs pour coller parfaitement au style du manga, on est pas dans Dragon Ball, me direz-vous. Toutefois, les réactions sont magiques, surprendre l’adversaire déclenche ces petites animations qui font le miel de ce titre. L’animation est excellente, on s’amuse facilement à condition de prendre le temps de dompter toutes les mécaniques de celui-ci. Graphiquement, on est loin d’être au niveau de son acolyte du Big Three « Naruto ». Quand on sait ce que Cyberconnect peut faire sur les Ultimate Ninja Storm, on se demande pourquoi Bleach n’a pas bénéficié du même traitement chez Tamsoft. N’est pas Cyber qui veut… Concernant le roster de 32 personnages de Rebirth of Souls, il est généreux mais incomplet, aucun doute qu’il fera l’objet obligatoirement de quelques DLC supplémentaires, on est chez Bandai Namco tout de même, il ne faut pas l’oublier. Pour ce qui est des arènes de combats, on en compte 32 également (incluant les variations).

Simple, mais est-ce réellement efficace ?

On ne pourra pas mentionner que ce nouvel opus fait dans le paraître, on reste sur des modes classiques (hors-ligne, en ligne, tuto, boutique, options, bonus), rien de bien affriolant, rien ne sert de parcourir ou de fouiller, tout est là ! Ils ne se sont pas foulés la cheville, je retrouve un peu les vs-fighting d’antan, mais n’est-ce pas plus mal ? Pousser le joueur vers l’essentiel reste la meilleure option, on ne joue pas à Bleach pour faire du lèche-vitrines devant les menus. Même si la proposition reste honnête, je trouve cet opus en décalage de ce qui se fait de mieux aujourd’hui, l’adaptation est sympa mais beaucoup trop linéaire, aucun personnage à débloquer comme les 3/4 des versus actuels. 

Hallow finalement ?

Alors finalement, Bleach Rebirth of souls reste une proposition intéressante mais bien loin de la qualité que peuvent proposer certains titres du même genre. Une adaptation tout juste correcte qui s’adresse aux fans hardcore, qui souhaitent retrouver et affronter leurs héros favoris en ligne avec des potes. Un roster qui fait le café, mais aucun contenu déblocable si ce n’est que quelques artefacts et menu fretin, rien de bien jouissif de ce côté-là non plus. Graphiquement, même si ce n’est pas le summum, Rebirth n’a rien à envier à ses concurrents grâce à son gameplay convaincant. Une fois une bonne prise en main des mécaniques de gameplay, je reste sur ma faim, il me manque clairement cette petite étincelle que je n’ai pas réussi à retrouver dans ce titre. Un banger pour certains mais ce qui est sur c’est que ce n’est pas un Bankai..