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Dans ma vie, il m’est arrivé d’avoir peur, d’être angoissé… Je me souviens de ma première fois sur une certaine licence avec des zombies dans un manoir glauque, mais je ne pourrais jamais oublier Silent Hill… Comme le personnage principal, j’ai eu la peur de ma vie, des sensations que je n’avais pas encore ressenti auparavant. Est-ce que le remake est fidèle à la réputation de la franchise, c’est oui !
Une ville morte, de la brume… Les cafés ainsi que les terrasses sont vides, il n’y a plus de vie, que le mal qui réside et qui arpente ses rues d’horreurs… Un homme tente de retrouver sa femme « Mary » qui lui envoie des signaux de détresse bizarres… Cependant, il ne comprend pas… Mary est décédée. James Sunderland, le mari déboussolé, prend sa voiture et décide de se rendre sur place pour résoudre ce mystère plus qu’intriguant. Ce qu’il ne sait pas, c’est ce que lui réserve cette entité.
Déjà à l’époque, étant jeune fougueux, avec l’accord de mes parents qui ne se sont jamais pris la tête avec le fameux PEGI 16 ou 18, j’ai arpenté les rues de Silent Hill, j’y ai découvert des sensations, de drôles de sensations, j’ai su poser un mot sur un trait de personnalité que la série a su bien mettre en avant « Peur » car oui, cette franchise fait partie du summum de ce qui se fait de mieux en termes d’horreur, avec Resident Evil et Alone in the Dark, la licence Silent Hill brandit fièrement cette bannière et Konami le sait, ils tiennent le bon filon pour tenir la concurrence.
Dans l’épisode original, même si l’action est présente, concernant le remake, c’est différents car les développeurs de chez Bloober team ont su retranscrire avec modernité le gameplay en s’inspirant d’un chouilla de Capcom et leur fameux « remake » de Resident Evil 2. En tant que gamer, ça se ressent et si on repart en 2001, les mouvements sont plus fluides, le personnage est plus malléable ce qui lui permet d’effectuer des actions plus libres lors des confrontations. Mais attention, Silent Hill n’est pas RE ! Pas de gun au départ, c’est bout de bois clouté et tu te débrouilles avec ça… À l’époque, les deux licences étaient déja au coude-à-coude. Les menus sont simplistes et la difficulté standard, on peut choisir d’en chier ou de le petit mode « promenade de santé » façon parler, afin de profiter de l’histoire. Techniquement et on s’y habitue, un mode graphique ou performance qui, je pense, ne sera plus d’actualité lors de l’arrivée prochaine de la fameuse PS5 Pro qui, avec sa puissance, pourrait encore améliorer Silent Hill 2 Remake. Visuellement, la manette indique l’état de santé de votre personnage, plutôt intéressant comme idée. Même si James titube, la couleur rouge sur votre PAD devrait vous alerter rapidement sur un potentiel danger, mais pas de panique, les seringues et autres médicaments vous remettront en selle combattre les abominations de cette ville morbide.
Comme je le disais, la ville de Silent Hill n’est pas très accueillante de base mais il y a eu un véritable travail niveau level-design, les textures sont top, la résolution également, on peut facilement contempler le moindre petit détail en traversant les différents bâtiments. C’est glauque sans être touche-y (ringard), l’ambiance est carrément flippante, j’avance souvent à reculons car je sais pertinemment que quelque chose peut me sauter dessus au moindre grésillement de la radio qui permet de détecter la présence d’ennemi proche.
Véritable casse-tête obligatoire pour pouvoir avancer, il faut pouvoir faire travailler sa matière grise ! Heureusement pour ceux qui n’ont pas le temps de chercher, la difficulté des énigmes est aussi réglable dans le menu, comme pour les combats. J’espère pour vous que vous avez l’habitude des allers-retours, parce que c’est ce qui fait la magie du jeu ! Chercher, toujours chercher jusqu’à la prochaine étape, une vraie course contre la montre. Une clé par ci, un vinyle par là, tout est possible et réalisable tant que c’est tordu ! Niveau bestiaire, on est bien, du cafard maudit, des infirmières chelou, des mi-homme et mi-sac de morgue. C’est beau, c’est frustrant et on aime ça !
Silent Hill 2 Remake, c’est un peu le bonbon, la cerise sur le gâteau, que dis-je ! La madeleine de Proust ! C’est affligeant de beauté, c’est bien fichu, l’ambiance rythmée et glauque rend admirablement hommage à l’opus original. Bloober Team a bien fait les choses dans les règles de l’art quand il s’agit de Remake, la même chose, mais en mieux ! En plus grand ! Plus grandiloquent ! Plus fantasque, avec une prise de liberté tout de même, pour éviter de tomber dans la lassitude du déjà vu. Les combats et les énigmes reviennent avec plus de pêche et d’ampleur, je me sens comme à la maison, mais en même temps, j’ai envie de découvrir plus de choses, je me suis laissé porter par l’histoire et je ne regrette en rien !
Written by: Warmelin
Bloober Team Konami Remake Silent Hill
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